qui sont nemo et laloux ? - la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image
Facebook Twitter YouTube instagram familles et jeune public groupes scolaires et parascolaires visiteurs en situation de handicap
FR | EN
le musée dispose d’une application de visite, prévoyez votre smartphone et vos écouteurs pour en profiter
accueil > la Cité > le cinéma de la Cité > qui sont nemo et laloux ?

qui sont nemo et laloux ?

nemo

Little Nemo in Slumberland est une bande dessinée créée par l’auteur américain Winsor McCay en 1905, pour l’hebdomadaire New York Herald puis le New York American jusqu’en 1913.
Nemo, jeune héros endormi qui voyage dans son subconscient, est un personnage timide qui préfère éviter la réalité pour s’enfuir dans ses rêves. Chaque nuit, lorsque Nemo s’endort, il entre dans le monde fantastique des rêves… On suit alors les aventures du jeune dormeur qui cherche à entrer dans Slumberland (le monde des rêves) pour y rencontrer la princesse. Sur un schéma immuable, en l’espace d’une page, le jeune garçon fait un rêve ou un cauchemar et se réveille à la dernière case, au pied de son lit.
Winsor McCay (1867-1934), dessinateur américain fils d’immigrants écossais, est d’abord affichiste et concepteur de décors et enseignes. Il publie dans la presse à partir de 1897. Illustrateur, éditorialiste, il signe quelques séries (Cauchemars de l’amateur de fondue au chester, Le Petit Sammy éternue, Story of Hungry Henrietta…) qui démontrent une maîtrise remarquable du nouveau médium qu’est la bande dessinée. Cette maîtrise éclate dans Little Nemo in Slumberland, publié à partir de 1905 et considéré à juste titre comme un des chefs-d’œuvres mondiaux du genre.

laloux

Grande figure du cinéma d’animation français, René Laloux (1929-2004) a réalisé trois longs métrages : La Planète sauvage (1973) avec Roland Topor (Prix Spécial du Festival de Cannes en 1973), Les Maîtres du temps (1981) avec Moebius, et Gandahar (1987) avec Philippe Caza.
Après divers métiers, de nombreux voyages et rencontres, il revient à Paris et se consacre à la réalisation de courts-métrages avec Roland Topor : Les Locataires (1960), Les Temps morts (1964), Les Escargots (1965), avant de se lancer dans La Planète sauvage, un long-métrage d’exceptionnelles originalité et qualité, qui mobilise 25 personnes pendant plus de quatre ans, et reçoit lors de sa sortie en 1973 un excellent accueil et plusieurs prix.
C’est en 1981 que sort son deuxième long-métrage. Conçu au départ pour la télévision, Les Maîtres du temps est adapté d’un roman de science-fiction de Stefan Wull et dessiné par le grand auteur de bande dessinée Moebius.
Puis en 1987 sort enfin Gandahar, projet auquel René Laloux avait commencé à s’atteler en 1974 en collaboration avec Philippe Caza.

De 1997 à 1999, il a été directeur artistique au Laboratoire d’image numérique du CNBDI à Angoulême.

Il s’éteint à Angoulême en 2004. Lorsque le cinéma de la Cité ouvre une deuxième salle aux côtés de la salle Nemo, celle-ci prend naturellement le nom de salle Laloux.

René Laloux