
parodies : la bande dessinée au second degré
La dérision et la caricature sont l’une des pentes naturelles de la bande dessinée. La parodie est l’une de ses armes favorites. Comme l’explique l’exposition itinérante Parodies, elle consiste en une transformation ludique, comique ou satirique d’un texte, d’une œuvre ou d’une image, et elle implique une relation critique à l’objet parodié.
Le procédé est aussi ancien que la bande dessinée elle-même, puisque les « histoires en estampes » de Rodolphe Töpffer au 19ème siècle parodiaient déjà le mélodrame. Toutefois, c’est avec le magazine Mad (1952), que la parodie s’est autonomisée et institutionnalisée, devenant un genre à son tour en s’attaquant notamment aux plus fameux personnages de l’histoire des comics, de Mickey à Superman, de Popeye à Flash Gordon.
Pour la première fois, le musée de la bande dessinée a proposé en 2011 une grande exposition (400 m2) composée d’originaux, de périodiques, de tableaux et de reproductions qui a permis de faire le point sur le phénomène de la parodie tel qu’il s’exprime dans la bande dessinée.
De cette exposition initiée par le commissaire Thierry Groensteen, créateur d’un essai chez Skira-Flammarion, la Cité a souhaité faire vivre une version itinérante composée de 20 panneaux.
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