legs 2014 : le fonds marcelle et paul-émile langlois - la Cité internationale de la bande dessinée et de l'image
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legs 2014 : le fonds marcelle et paul-émile langlois

un don précieux d’Emmanuel Guibert au musée de la bande dessinée

Attributaire d’un legs de trois recueils d’œuvres diverses, provenant de proches de sa famille, Emmanuel Guibert, qui les avait découverts et appréciés dans son enfance, a souhaité faire bénéficier d’un don le musée de la bande dessinée, institution vouée à la conservation et à la valorisation du neuvième art. Grâce à sa générosité, la Cité a donc reçu sous cette forme le Fonds Marcelle et Paul-Emile Langlois, dessins et planches originales sur papier et sur calque signés Willette, Rabier, Saint-Ogan, Sennep...

« Paul-Emile Langlois était publicitaire et avait été l’éditeur de Cadet-Revue, un périodique pour enfants des années 1930. Alain Saint-Ogan en était le rédacteur en chef. Dans ses trois classeurs, comme dans le journal, Saint-Ogan se taillait la part du lion. C’était un des seuls noms que je connaissais et dont la renommée n’avait pas coulé à pic, avec Rabier, Sennep et Willette », écrit Emmanuel Guibert, par ailleurs très attaché à la personnalité de Marcelle Langlois, « Marcelle était à la fois en marge et au cœur de la famille. Elle était perçue comme ‘‘une originale’’ », écrit encore la mère d’Emmanuel Guibert. « Elle avait été la secrétaire de Clémenceau, elle écrivait, elle faisait partie de l’association des "Femmes européennes", et l’idée d’une femme, sinon libre, du moins un peu plus libérée qu’alors, n’était pas pour lui déplaire. »

Le premier tome, intitulé Les animaux vus par, recense 80 œuvres de 22 auteurs, dont, parmi les plus connus, Jiem, Moriss, Rabier, Alain Saint-Ogan et de nombreux autres, pour la plupart du début du XXème siècle. Le deuxième tome comporte 85 numéros dus à 59 auteurs, dont Morris et Willette. Enfin, le troisième compte un seul auteur, Alain Saint-Ogan et 108 œuvres de sa main, sous son nom d’origine et sous le pseudonyme de Michel Lefèbvre.

Cette collection riche, d’une part, en thématiques animalières, d’autre part en sujets variés en faveur à l’époque de leur production, vient très heureusement étoffer les possessions du musée en ce qui concerne des artistes majeurs comme Alain Saint-Ogan et apporter les témoignages de nombreux autres auteurs qui pour n’être pas ou plus au premier rang des références d’actualité, n’en constituent pas moins un très fécond tissu de création. Celui-ci va contribuer à la documentation et à la présentation, dans le parcours muséal de certaines des étapes de la longue histoire de l’émergence, de la diffusion et de l’affirmation de la bande dessinée auprès de ses publics.

voir le dossier Guibert dans neuvièmeart 2.0.
voir le texte d’Emmanuel Guibert sur Marcelle Langlois.